Le plus dur, c’est de
caquer avec de bonnes odeurs de jeune cadre dynamique.
–
Citation provenant du site « Termes régionaux de Suisse romande et de
Savoie » de Henry Suter
Sans
doute trop sensible à l’étymologie, j’ai toujours trouvé saugrenu le mot caquiste (partisan de la Coalition
Avenir Québec, CAQ). Il fait penser au verbe caquer, « préparer le poisson pour le mettre en caque en
particulier en lui ôtant les ouïes et les entrailles » (Trésor de la
langue française informatisé), mot d’origine néerlandaise. Mais, pour moi, il
évoque surtout le verbe latin cacare,
dont le sens est transparent et qui a donné, en argot et dans certains
dialectes comme le wallon* et le lyonnais, les mots caquer et, dans d'autres dialectes, caguer (ce
dernier via l’ancien provençal cagar).
__________
*P.ex.,
caquer en wallon de Mons, cf. le Glossaire étymologique montois de J.
Sigart, 1866, p. 113. Le Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle
de Pierre Larousse a caquenlit, « nom vulgaire de la mercuriale
annuelle ». Le Trésor de la langue française informatisé a encore dans sa
nomenclature le vieux mot caque(-)sangue,
« évacuation sanguinolente par les selles ».
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