Mon ami Michel Paillé me communique
sa réaction à la lecture de mon billet « Qu’est-ce qu’un démolinguiste ? »
Je suis d’accord avec
toi. Et j’irai plus loin en affirmant qu’aucun démographe, du moins au Canada,
ne s’y connaît en linguistique, même si quelques-uns ont fait de la
‘démolinguistique’, une spécialisation mal nommée selon Hubert Charbonneau [Note : professeur émérite du
département de démographie de l’Université de Montréal].
La plupart des
démographes ont d’abord reçu une formation de premier cycle dans une autre
science sociale : sociologie, économique, science po, etc. Dans mon cas,
ce fut via l’histoire, alors que d’autres sont passés par les mathématiques ou
l’actuariat. Je n’en connais aucun qui ait d’abord étudié la linguistique.
À propos du
'démolinguiste', j’ai retenu ceci de mon article « Démolinguistique
101 » (L’Action nationale, sept. 2003) :
« À l’instar du linguiste français Robert
Chaudenson, il faut voir le soi-disant démolinguiste ‘comme le yéti ou le
monstre du Loch Ness’ ».
Malgré mes objections
répétées, un ancien patron m’a étiqueté,
à répétition, ‘démolinguiste’ plutôt que démographe. Il ne m’a servi à rien de
lui dire que Marc Termote n’était pas ‘migratologue’, pas plus que nos
confrères spécialistes du vieillissement ne sont des ‘gérontographes’.
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