L’anglomanie
est présente chez nous depuis les lendemains de la Conquête. En 1802, Joseph
Quesnel écrivait L'Anglomanie ou
Le Dîner à l'anglaise.
L’anglomanie sévit toujours. Dans son émission de vendredi dernier sur Ici
Radio-Canada Première, René Homier-Roy a parlé à deux ou trois reprises des four last songs de Richard Strauss. En français,
on dit plutôt les quatre derniers lieder.
Et si on veut vraiment paraître prétentieux, on n’a qu’à dire vier letzte Lieder. Pourquoi donner un
nom anglais à des œuvres allemandes ?
Elisabeth Schwarzkopf dans l’un
des quatre derniers lieder de Richard Strauss. J’ai eu l’occasion d’entendre Elisabeth Schwarzkopf
en récital lorsqu’elle a reçu un doctorat honorifique à Cambridge.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire