dimanche 25 mai 2014

L'anglomanie


L’anglomanie est présente chez nous depuis les lendemains de la Conquête. En 1802, Joseph Quesnel écrivait L'Anglomanie ou Le Dîner à l'anglaise.


L’anglomanie sévit toujours. Dans son émission de vendredi dernier sur Ici Radio-Canada Première, René Homier-Roy a parlé à deux ou trois reprises des four last songs de Richard Strauss. En français, on dit plutôt les quatre derniers lieder. Et si on veut vraiment paraître prétentieux, on n’a qu’à dire vier letzte Lieder. Pourquoi donner un nom anglais à des œuvres allemandes ?


     
Elisabeth Schwarzkopf dans l’un des quatre derniers lieder de Richard Strauss. J’ai eu l’occasion d’entendre Elisabeth Schwarzkopf en récital lorsqu’elle a reçu un doctorat honorifique à Cambridge.

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