[…] la formation des maîtres mérite d’être revue en profondeur,
car elle est trop axée sur la pédagogie et pas assez sur les savoirs
disciplinaires. C’est particulièrement vrai dans le cas du français.
L’université doit s’assurer que tous les enseignants maîtrisent parfaitement
leur langue, assez du moins pour devenir des modèles en lecture et en écriture,
et que l’ensemble des futurs profs puissent réfléchir tout au long de leur
carrière à la dimension culturelle des programmes, à leur portée sociale et historique.
– Jean
Danis et Michel Stringer, « Le contenu des programmes, un défi pour les syndicats », Le Devoir,
7 octobre 2014, p. A7.
Toutefois,
en dépit d’un effort manifeste d’adapter leur langue parlée aux exigences de la
situation de prise de parole, il faut reconnaître qu’une majorité de futurs
enseignants ont une connaissance et une capacité à utiliser la langue standard
trop limitées pour qu’ils puissent, en classe, assumer pleinement leur rôle de
modèle linguistique par rapport à cette dimension de la maîtrise de la langue
parlée.
– Luc
Ostiguy, « La maîtrise de la norme du français parlé dans l’enseignement
et les médias : constats et perspectives », Le Français au Québec, les nouveaux défis, Conseil supérieur de la
langue française et Fides, 2005, p. 477.
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