Footballeur-mareyeur à l’œuvre |
Voici
sans doute les fiches les plus curieuses que j’ai trouvées jusqu’à présent dans
le Grand Dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue
française :
Ceci n'est malheureusement pas un poisson d'avril... |
Même
si j’ai parlé de ces fiches dans un billet le 15 juin 2011, elles sont toujours
présentes dans le GDT. Définitions : footballeur-mareyeur,
« celui
qui est en même temps footballeur et mareyeur » (depuis quand les footballeurs, qui sont payés des millions, soit en dollars, soit en livres, soit en euros, arrondissent-ils leurs fins de mois en étant mareyeurs ?) ; footballeur-ouvrier, « celui qui
est footballeur par profession » (et non footballeur professionnel, comme
ce à quoi tout un chacun se serait attendu).
Les responsables du GDT ont, semble-t-il, décidé de faire la sourde oreille à ce qu'is appellent euphémistiquement la « critique externe » (s'il existe encore une critique interne, peut-elle s'exprimer? et, si oui, l'écoute-t-on ?). À la longue, ils finiront par n'en avoir que l'air plus ridicules. Avec ou sans poisson d'avril dans le dos. (De toute façon, ils sont prêts à toutes les contorsions pour se planter eux-mêmes des poissons d'avril dans le dos : il n'y a qu'à voir l'utilisation de la marque [langue courante], par exemple accolée à des dlalectalismes comme mocauques ou pomme-de-pré dans la fiche canneberge ; ces dialectalismes sont loin d'être d'usage courant au Québec, si ce n'est peut-être, et encore, aux Îles-de-la-Madeleine pour le premier, l'usage du second étant limité à l'Acadie selon mes sources.)
Emblème des footballeurs-ouvriers stakhanovistes |
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