On l’a vu dans le billet « Faire et défaire, c’est toujours travailler », le Grand Dictionnaire terminologique
de l’Office québécois de la langue française continue d’accepter le calque tête-de-violon, même s’il l’a rétrogradé
en « quasi-synonyme » et lui a accolé la marque « [langue
courante] ». Dans une longue analyse (cliquer ici pour avoir accès au texte), j’ai critiqué les arguments invoqués par l’Office pour justifier son
choix.
L’Office a refait en 2011 sa fiche de 2008.
La nouvelle fiche contient toujours la sottise suivante pour justifier tête-de-violon : « le
mot tête sert à désigner la partie terminale arrondie de certains
végétaux (tête d'artichaut, tête d'asperge, tête de champignon). »
Dans les exemples cités, nous avons
des expressions faites sur le modèle tête
+ nom d’un végétal.
Dans tête-de-violon, nous avons le modèle tête + nom d’un instrument de musique.
Personne à l’Office n’a vraiment été capable
de voir que l’argument était illogique ?
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