lundi 26 mars 2012

Tête-de-violon / 1



On l’a vu dans le billet « Faire et défaire, c’est toujours travailler », le Grand Dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française continue d’accepter le calque tête-de-violon, même s’il l’a rétrogradé en « quasi-synonyme » et lui a accolé la marque « [langue courante] ». Dans une longue analyse (cliquer ici pour avoir accès au texte), j’ai critiqué les arguments invoqués par l’Office pour justifier son choix.


L’Office a refait en 2011 sa fiche de 2008. La nouvelle fiche contient toujours la sottise suivante pour justifier tête-de-violon : « le mot tête sert à désigner la partie terminale arrondie de certains végétaux (tête d'artichaut, tête d'asperge, tête de champignon). »


Dans les exemples cités, nous avons des expressions faites sur le modèle tête + nom d’un végétal.


Dans tête-de-violon, nous avons le modèle tête + nom d’un instrument de musique.


Personne à l’Office n’a vraiment été capable de voir que l’argument était illogique ?

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