En ouvrant une cinquième succursale à Québec, Saint-Henri
micro-torréfacteur a apporté avec lui ses cousins, les sodas Henri.
[…]
Ce dernier rêvait alors de fabriquer au Québec des sodas artisanaux […]
Pour l'instant, les sodas
sont encore embouteillés à la main, à Montréal, dans leurs locaux de la rue
Ontario, ce qui limite la production.
À Québec, en plus du café Saint-Henri au 849, rue
Saint-Joseph Est*, qui distribue les produits, on peut trouver
la sélection de sodas à l'Épicerie
de la rue Couillard dans le Vieux-Québec […]
– Laurie
Richard, « Henri Sodas, pétillants classiques au goût du jour », Le Soleil (version électronique mise à
jour le 28 février 2016)
Les 27 avril
et 15 juillet 2015, je notais dans ce blog que le Grand Dictionnaire
terminologique (GDT) de l’Office québécois de la langue française (OQLF) avait
rétrogradé le mot soda qui n’apparaît plus en vedette dans ses
fiches au profit de boisson gazeuse.
L’Office
admet, dans ses fiches, que c’est le terme soda qui est « surtout employé dans la
langue du commerce, en particulier dans l’étiquetage ». C’est bien ce que
montrent les extraits de l’article du Soleil publiés en exergue.
La position de l’Office, qui donne aujourd’hui priorité au terme boisson
gazeuse, peut paraître paradoxale quand on lit dans la liste des sources, à
la fin de l’article soda du Trésor de la langue française de Nancy,
cette référence aux travaux de l’ancienne Commission de terminologie de ce même Office de la langue française :
DUBUC (R.). Décisions de
la Commission de terminol. de l'OLF. Meta. 1979,
t. 24, no 3, pp. 414-415; n o 4,
p. 493.
L’Office,
conformément à son mandat, devrait s’occuper en priorité de la francisation de
la langue du commerce et des affaires : alors, pourquoi ne pas mettre en
tête de ses fiches le mot soda ?
Lire aussi : « Faire et défaire, c’est toujours travailler »
__________
* C’est-à-dire à deux pas de l’OQLF.
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