La grille de correction de l’épreuve de
français comprend trois critères : compréhension et qualité de l’argumentation ;
structure du texte de l’élève ; maîtrise de la langue. L’évaluation
globale se fait selon une échelle à six niveaux : A, B, C, D, E et F. Pour
réussir, l’élève doit obtenir une note globale égale ou supérieure à C pour
chacune des trois parties. Dès qu’une des trois cotes est égale ou inférieure à
D, les correcteurs rendent un verdict d’échec.
Voici les résultats aux trois critères à l’examen
de 2015-2016 :
Compréhension et qualité de l’argumentation :
|
95,7
|
Structure du texte de l’élève :
|
99,6
|
Maîtrise de la langue :
|
84,8
|
Les deux premiers critères ne sont
clairement pas éliminatoires et nous ne nous y attarderons pas davantage.
Le critère de maîtrise de la langue se
subdivise en trois sous-critères : syntaxe et ponctuation ; orthographe ;
vocabulaire. Voici les résultats à ces trois sous-critères :
Résultats
aux sous-critères de maîtrise de la langue,
2015-2016
a
|
b
|
c+
|
c
|
d
|
e
|
f
|
total
|
|
Vocabulaire
|
64
|
27,1
|
7,3
|
1,4
|
0,2
|
0
|
0
|
100
|
Syntaxe et ponctuation
|
12,2
|
27,3
|
24,9
|
16,7
|
10,7
|
6,3
|
1,9
|
100
|
Orth. d'usage et grammaticale
|
14,3
|
23,2
|
20,6
|
15,2
|
11,8
|
9,3
|
5,7
|
100
|
Une note égale ou inférieure à D pour l’un
des sous-critères n’entraîne pas un verdict d’échec. Toutefois, pour les fins
de l’analyse, nous considérerons que les notes D, E et F constituent un échec.
Ce qui donne le tableau suivant :
Taux
de réussite aux trois sous-critères de maîtrise de la langue, 2015-2016
Vocabulaire
|
Syntaxe et ponctuation
|
Orthographe grammaticale et d’usage
|
|
64
|
12,2
|
14,3
|
a
|
27,1
|
27,3
|
23,2
|
b
|
7,3
|
24,9
|
20,6
|
c+
|
1,4
|
16,7
|
15,2
|
c
|
99,8
|
81,1
|
73,3
|
Taux de réussite
|
Le tableau précédent montre que le
sous-critère du vocabulaire n’est clairement pas éliminatoire (taux de réussite
de près de 100 % !) et nous n’en tiendrons plus compte dans le reste
de nos analyses.
Ici, je ferai une réflexion qui ne m’était
pas venue lorsque j’avais fait les mêmes analyses il y a quelques années :
puisque, dans la grille de correction de l’épreuve de français, il n’y a en
définitive que deux (sous-)critères qui soient vraiment éliminatoires (syntaxe et ponctuation ;
orthographe), on peut se demander si l’épreuve de français ne pourrait pas être
remplacée par une simple dictée.
L’orthographe
Dans l’épreuve uniforme de français, l’orthographe grammaticale et
l’orthographe d’usage sont évaluées selon le barème suivant :
A = de 0 à 3 fautes
B = de 4 à 7 fautes
C+ = de 8 à 11 fautes
C = de 12 à 15 fautes
D = de 16 à 20 fautes
E = de 21 à 30 fautes
F = plus de 31 fautes
Rappelons
que l’orthographe grammaticale et l’orthographe d’usage ne constituent qu’un
sous-critère et que, par conséquent, une note inférieure à C ne signifie pas un
échec. Nous ferons toutefois
l’hypothèse que la cote C est un seuil et que les cotes A, B, C+ et C
équivalent à la réussite. Ce qui donne, pour les années scolaires
1996-1997 à 2015-2016, le tableau suivant de réussite en orthographe :
Évolution du taux de réussite* au sous-critère orthographe d’usage et
orthographe grammaticale
(collégial, ensemble du Québec), 1998-2013
1997-1998
|
76,1
|
2002-2003
|
75
|
2003-2004
|
72,9
|
2005-2006
|
72,1
|
2007-2008
|
74,2
|
2008-2009
|
71,3
|
2009-2010
|
70,9
|
2010-2011
|
72,5
|
2011-2012
|
72,8
|
2012-2013
|
71
|
2013-2014
|
72,8
|
2014-2015
|
74,4
|
2015-2016
|
73,3
|
* Hypothèse sur laquelle est
basé le tableau : les cotes A, B, C+ et C équivalent à la réussite (15
fautes et moins).
Le tableau est incomplet parce que je
n’ai plus les anciens rapports du ministère de l’Éducation et que ce dernier
n’avait en 2014 sur son site Internet que les rapports postérieurs à 2009-2010 et aujourd'hui que ceux postérieurs à 2010-2011.
On notera les creux de 2008-2009, 2009-2010
et 2012-2013 où le taux de réussite se situait autour de 70 %.
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