Elle
a commencé par faire taire les cadrans.
‑ Mylène
Moisan, « Ce qui reste du déconfinement », Le Soleil, 1er juillet 2020
Cette petite phrase sortie de son contexte
ne veut pas dire grand-chose. Mais c’est elle qui m’a donné l’idée d’aller voir
la fiche « cadran » dans le Grand dictionnaire terminologique (GDT)
de l’Office québécois de la langue française (OQLF). On est redirigé vers la
fiche « réveil » (réveille-matin). Une note nous apprend que cet
objet est un concept (la belle affaire!) et qu’on déconseille l’emploi du mot cadran au sens de « réveille-matin ».
L’emploi d’abreuvoir au sens de « fontaine » (voir mon billet du 26 juin), tout aussi impropre que celui de cadran au sens de « réveille-matin », est pourtant
accepté « dans certains contextes ».
Deux poids, deux mesures.
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