lundi 6 juillet 2020

Terminologues en quête de réveils





Elle a commencé par faire taire les cadrans. 
‑ Mylène Moisan, « Ce qui reste du déconfinement », Le Soleil, 1er juillet 2020


Cette petite phrase sortie de son contexte ne veut pas dire grand-chose. Mais c’est elle qui m’a donné l’idée d’aller voir la fiche « cadran » dans le Grand dictionnaire terminologique (GDT) de l’Office québécois de la langue française (OQLF). On est redirigé vers la fiche « réveil » (réveille-matin). Une note nous apprend que cet objet est un concept (la belle affaire!) et qu’on déconseille l’emploi du mot cadran au sens de « réveille-matin ».



L’emploi d’abreuvoir au sens de « fontaine » (voir mon billet du 26 juin), tout aussi impropre que celui de cadran au sens de « réveille-matin », est pourtant accepté « dans certains contextes ».


Deux poids, deux mesures.



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