Source: Le Devoir, 6 mai 2022, p. B6 |
Qui a bien pu couler le brouillon de la Cour suprême sur l’avortement, et pourquoi ?
[…]
Aucun document semblable n’a fait l’objet d’un coulage préalable depuis des décennies.
‑ Le Devoir, 6 mai 2022, p. B6
J’ai déjà publié trois billets sur le verbe couler employé dans le sens de « fuiter ». La fuite récente du projet de jugement de la Cour suprême des États-Unis montre que le réflexe de traduire littéralement de l’anglais à la moindre occasion est toujours bien vivace dans les médias. Non seulement on en a la preuve ce matin dans un article du Devoir mais l’animatrice de l’émission d’après-midi sur Radio-Canada en a fourni maints exemples dans son émission d’hier.
Sur ce sujet, voir mes billets :
« Le vaisseau de l’État fuit-il ou coule-t-il ? »
« Couler des infos »
« Fuite massive ou coulage de masse ? »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire