Le québécois standard illustré par l’exemple /1
Voici le premier d’une série de billets qui seront publiés de façon irrégulière. Ils seront consacrés à la langue de « l’élite intellectuelle, politique et scientifique québécoise, qui possède un français de qualité tout en incluant dans leurs [sic] discours des mots, des expressions, des références, des sens différents du français de France. » L’objectif est seulement de démontrer l’absurdité de soutenir que l’ « usage valorisé, nous le retrouvons [retrouvons ? était-il perdu ?] dans l’ensemble des textes de divers genres écrits par la classe instruite de notre société. » Et qu’il est tout aussi absurde de dire que le bon usage est « la somme des usages linguistiques utilisés au Québec »[1].
Le Devoir du 29 septembre 2010 révélait que le ministre de la Santé « a[vait] décidé de prendre à bras le corps le problème des urgences en instaurant un nouveau mode de gestion ».
Dans un courriel, envoyé à la direction générale de chacun des établissements de santé du Québec, de l'hôpital régional au grand centre universitaire, en passant par les Agences de santé et les CSSS (Centres de santé et services sociaux), le ministre de la Santé avait écrit :
« il est important de prendre d'accorder une grande importance de fournir les données et elles doivent être fiables »
« Un des secrets de la réussite est d'éliminer les patients en fin de soins aigus.»
L’attachée de presse du ministre avait dû expliquer qu’il ne fallait pas entendre la phrase littéralement. Le ministre aurait voulu dire qu’il s’agissait de libérer des lits de soins aigus.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire