Les
académies et la pandémie (fin ?)
|
Aujourd’hui,
je fais un tableau comparant les termes et expressions traités par Fundéu,
organisme relevant de l’Académie
royale de la langue espagnole (REA, Real
Academia Española) et les termes et expressions
apparaissant dans la liste des « Fiches et articles en lien avec la
COVID-19 » de l’Office québécois de la langue française (OQLF) à la date
du 6 mai 2020 :
Fundéu
|
Commentaires et explications
|
« Fiches et
articles en lien avec la COVID-19 »
|
Commentaires
et explications
|
|
COVID-19
|
COVID-19
|
|||
Gestos barrera
|
(Absent)
|
|||
Distanciamiento social
|
Réserve: distanciamiento social alude al grado de aislamiento de una persona o
un colectivo en el seno de su sociedad.
|
Distanciation
sociale
|
L’OQLF
privilégie la traduction littérale même s’il met comme synonyme distanciation physique
|
|
Conviviente
|
«Permitido
salir a pasear con un conviviente, según la franja horaria, y a un kilómetro
de distancia»
|
(Absent de la liste)
|
Mais
le GDT a des fiches « conjoint », « colocataire »,
« concubin »
|
|
Volver
a una normalidad nueva
|
Esa secuencia
de palabras, en efecto, puede resultar paradójica. Probablemente, el mensaje
que se pretende expresar es que se va a recuperar la normalidad, si bien esta
normalidad no va a ser la que conocíamos, sino una diferente.
|
(Absent)
|
Le
GDT a une fiche « retour à la normale » (qu’il n’a pas produite)
mais il n’a pas « retour à une nouvelle normalité »
|
|
Poscoronavirus
|
poscoronavirus como pos-COVID-19 (o pos-COVID) son grafías adecuadas.
|
(Absent)
|
||
Viricida
|
El término viricida es el
adecuado para referirse a todo aquello que es capaz de acabar con un virus,
por lo que se desaconseja la voz virucida.
|
(Absent)
|
Mais
le GDT a la fiche « viricide »/ « virucide » (2009). Sa
fiche espagnole privilégie virucida
et indique viricida comme
mexicanisme (ce que contredit Fundéu puisque c’est le terme qu’il privilégie)
|
|
Plasma
de convaleciente
|
En la expresión plasma
de convaleciente, que refiere a ciertas sustancias
extraídas de la sangre que pueden emplearse en algunos tratamientos médicos, no
es adecuado omitir la preposición de.
|
(Absent
de la liste et du GDT)
|
||
PCR
|
La sigla
inglesa PCR se desarrolla
como polymerase chain reaction,
que equivale en español a reacción
en cadena de la polimerasa. El núcleo de esta expresión, como se
ve, es el sustantivo femenino reacción
y, por tanto, lo normal es hablar de la PCR.
|
(Absent)
|
Le
GDT a « amplification en chaîne par polymérase » (1998) et accepte
l’abréviation anglaise PCR.
|
|
Gran
confinamiento
|
La expresión gran confinamiento se escribe con minúsculas
cuando tiene valor meramente descriptivo, mientras que
comienza con iniciales mayúsculas (Gran
Confinamiento) si se emplea de manera antonomástica para
referirse el periodo de crisis provocado por la pandemia de COVID-19.
|
Confinement est présent dans
la liste, mais pas Grand Confinement
|
La
BDL n’indique pas comment écrire Grand Confinement (j’opte pour deux
majuscules)
|
|
Yatrofobia
|
Es un
sustantivo correctamente formado a partir del griego iatrós (‘médico’) y fobia (‘aversión o ‘rechazo’). Admite tanto la
escritura con i como con y.
|
(Absent)
|
||
Seroprevalencia, serotipo
|
Los términos
formados con el elemento sero-, que alude a los sueros,
como seroprevalencia o serotipo, se escriben con ese inicial y sin espacio
ni guion.
|
Absent
|
Le
GDT a une fiche multilingue « séroprévalence» (2008) et une fiche bilingue «sérotype» (1998)
|
|
Confinamiento
|
L’anglicismo
lockdown, que alude a la reclusión forzosa de
los habitantes en sus casas o en una zona determinada, tiene alternativa en español: confinamiento.
|
Confinement
|
||
Desconfinar
|
(Le
verbe est absent de la liste et du GDT)
|
|||
Desconfinamiento
|
Déconfinement
|
|||
Pico de la
curva
|
Pic épidémique
|
|||
Aplausazo
|
homenaje diario que recibe el
personal sanitario que trabaja para controlar la pandemia de coronavirus
|
Le
GDT a une fiche «applaudissement» (1962) reprise
d’une source externe
|
||
Paciente cero
|
La expresión coloquial
paciente cero,
traducción del inglés patient zero, goza de uso y no
es censurable en el español general.
|
(Absent)
|
Mais
le GDT a une fiche « patient zéro » (2009) qui, au contraire de
Fundéu, n’indique pas qu’il s’agit d’un calque
|
|
Caso índice/primario o caso inicial |
Sin embargo, en
contextos médicos, siguiendo las pautas del
Diccionario de términos
médicos de la Real Academia de Medicina, es
preferible emplear las voces caso índice/primario o caso inicial para
referirse al ‘primer caso descrito de una enfermedad, por lo general
infecciosa, dentro de una población, que impulsa su investigación y, con
cierta frecuencia, representa la fuente o la vía de transmisión de la misma’.
|
Cas primaire
|
||
Infodemia
|
El término infodemia,
que se emplea para referirse a la sobreabundancia de información (alguna
rigurosa y otra falsa) sobre un tema, está bien formado y, por tanto, se considera válido.
|
Infodémie
|
||
EPI
|
la sigla EPI […] significa ‘equipo de
protección individual’
|
(Absent)
|
Le
GDT a une fiche « équipement de protection individuel(le) » et le
sigle EPI
|
|
Dar positivo
|
La expresión dar positivo en algo es la
preferible para indicar que se ha detectado una sustancia o un organismo
en un control, aunque también es adecuado dar
positivo por algo.
|
« Tester positif »
|
Fiche
de la BDL qui critique l’expression
|
|
Extubar
|
Sí, ambos son
correctos, aunque extubar es el término más utilizado en el ámbito
médico. Según el Diccionario de términos médicos de la Real Academia Nacional de Medicina
es ‘retirar un tubo o una cánula previamente insertados en un conducto, en un
órgano hueco o en una cavidad orgánica’.
|
(Absent)
|
Curieusement,
le GDT a une fiche « extubateur » (1978), copiée d’une source
externe
|
|
Super
spreader
|
Supercontagiador,
supervector o superpropagadorson alternativas preferibles en
español al anglicismo super
spreader, con el que se hace referencia a aquella persona
cuya capacidad para transmitir una enfermedad es superior a la de los demás.
|
(Absent)
|
Pourtant,
le GDT a une fiche « supercontaminateur » datée de 2020!
|
|
Inmunidad
del rebaño
|
Inmunidad
del rebaño es
la traducción literal de la expresión inglesa herd
immunity, que, en español, se denomina también inmunidad
de grupo o grupal, inmunidad
colectiva, masiva o de multitud.
|
(Absent)
|
GDT :
Immunité de groupe, syn. Immunité
collective. Il mentionne même immunité communautaire
|
|
Teletrabajo
|
El término
teletrabajo se escribe en minúscula, todo junto y sin guion. |
(Absent)
|
La
fiche «télétravail» du GDT date de 2020 (ou plutôt a été revampée en 2020 car il y a une
fiche «télétravailleur» de 2007) mais elle n’apparaît curieusement pas dans
la liste
|
Je
me contenterai de proposer quelques conclusions sommaires qui se dégagent de
cette comparaison.
En
premier lieu, les termes dont traite Fundéu proviennent essentiellement des
questions qui lui ont été soumises. Dans le cas de l’OQLF, la liste est constituée
pour partie d’anciennes fiches dont on a revampé les parties française et
anglaise en les datant de 2020 contrairement aux sections donnant des
équivalent en d’autres langues qui ont une date antérieure d’une bonne dizaine
d’années. Il est difficile de savoir si les définitions françaises ont été
refaites et si on a changé des termes.
Peu
de fiches de la liste de l’OQLF paraissent avoir été rédigées depuis le début
de la pandémie. Comme nouvelles fiches, il y a, bien sûr, COVID-19, mais, pour
l’essentiel, l’OQLF, à la suite de Radio-Canada, reprend la position de l’Organisation
mondiale de la santé (OMS), en particulier la recommandation d’utiliser le terme
au féminin. Des termes apparus récemment dans l’actualité, pensons à proche aidant significatif, sont absents
de la liste. La fiche de la BDL
sur significatif, mise à jour en mars dernier, ne signale pas cet emploi qui a tout l'air d'un néologisme. D’autres termes fréquents
dans les médias, je me contenterai de citer préposé
aux bénéficiaires, n’apparaissent pas non plus dans la liste, sans doute
parce que, dans ce dernier cas, il a fait l’objet d’une condamnation par l’Office.
Dans la fiche « transmission communautaire », on omet le terme contamination
locale, qui aurait été plus français.
On y lit même que l’agent pathogène se transmet « au sein d’une communauté »
plutôt qu’au sein d’une population. Décidément, l’Office ne parvient pas à
faire la distinction entre les mots communauté,
collectivité et population. Conformément à son habitude depuis une
vingtaine d’années maintenant, l’OQLF n’hésite pas à privilégier les
traductions littérales de l’anglais et met en vedette distanciation sociale plutôt que distanciation physique.
Devant l’anglicisation de plus en plus marquée du
GDT, les responsables de l’OQLF préfèrent se masquer le visage.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire