C'est
gros comme le poing. Ces choses-là sont rudes.
Il faut pour les comprendre avoir fait ses études.
Il faut pour les comprendre avoir fait ses études.
Victor Hugo, La
légende des siècles : Les pauvres gens
Deux
vers de Victor Hugo pour introduire deux citations remarquables. Il vaut mieux
ne pas ajouter le nom des auteurs (des universitaires).
Le
Québec, après la France, est l’un des seuls « pays » francophones à
avoir intégralement répertorié les descriptions lexicographiques avec notamment
le Robert, le Dictionnaire québécois d’aujourd’hui (1992). Ces
descriptions officielles ont permis l’édification de la norme québécoise,
reconnue par tout le corps francophone.
L’espace
et le temps auront été à la source de références culturelles qui obligent
l’emploi d’un vocabulaire in vivo dans différentes sociétés francophones.
Quel
extraterrestre êtes-vous si vous n’utilisez pas un vocabulaire in vivo quand vous parlez ? Et si
vous entravez quelque chose à cette phrase, c’est que vous êtes sûrement un
extraterrestre !
En
ce qui concerne la première citation, on nage en plein délire :
répertorier intégralement les descriptions lexicographiques ? Et qui
aurait produit ces « descriptions officielles » ? Il y a bien
quelques centaines de descriptions officielles, d’avis de normalisation de l’Office
québécois de la langue française, mais cela ne suffit pas à produire un
dictionnaire, même le Dictionnaire québécois d’aujourd’hui, qui serait bien exsangue s’il s’était
contenté de reproduire ces avis. Et qu’est-ce que le « corps francophone » ?
Comme souvent en lisant des écrits endogénistes, on
doit prendre garde à ne pas être saisi par l’ivresse des profondeurs.
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